En Valais, la vente d’un bien peut entraîner une taxation lourde sur la plus-value. Pourtant, avec un peu d’anticipation, il est possible de réduire significativement la facture.
Un couple de retraités vend sa résidence secondaire à Verbier après cinq ans de détention. À la clé, une belle plus-value… mais aussi un impôt à six chiffres. Ils découvrent alors, comme tant d’autres, la fiscalité valaisanne sur les gains immobiliers: un impôt spécifique, souvent sous-estimé, mais loin d’être une fatalité.
Contrairement à l’impôt sur le revenu, la taxe sur la plus-value frappe uniquement le bénéfice réalisé lors de la vente. En Valais, le taux d’imposition est dégressif: plus vous conservez votre bien longtemps, plus le taux baisse. Une vente après deux ans peut coûter plus de 38% d’impôt, contre seulement 1% après 25 ans. Le timing de la vente est donc crucial.
Heureusement, des leviers existent. Certains frais (travaux justifiés, courtage, notaire…) sont déductibles. Et dans certains cas – vente de résidence principale suivie d’un réinvestissement, donation à un descendant – l’impôt peut être différé, voire annulé. Encore faut-il le savoir, et respecter les délais.
Mais attention: les erreurs sont fréquentes. Ne pas conserver les justificatifs, ignorer les délais, ou mal calculer le prix d’acquisition (notamment après une succession) peut alourdir la note.
C’est là qu’intervient le rôle des professionnels. Les experts fiscaux et immobiliers diplômés peuvent anticiper les risques, optimiser le rendement net de la vente, et assurer une transmission sereine du dossier à l’administration. Une assistance précieuse dans un domaine où chaque détail compte.
En 2025, bien vendre, c’est aussi bien planifier. Pour transformer une taxe redoutée en simple formalité, mieux vaut s’entourer des bonnes compétences. Parce qu’en matière d’immobilier, une fiscalité bien maîtrisée, c’est une liberté préservée.
