Comment bien choisir son agent immobilier : 3 erreurs à éviter

Le Nouvelliste, article de presse SCHMIDT

Vendre un bien immobilier est une étape importante qui demande une stratégie réfléchie et un accompagnement efficace. Ces dernières années, de nouveaux modèles d’agences ont émergé, mettant en avant des coûts réduits, une digitalisation du processus et une visibilité maximale.

Si ces promesses peuvent sembler séduisantes, elles reposent souvent sur des arguments marketing qui méritent d’être analysés en détail. Voici trois erreurs courantes à éviter pour s’assurer que votre vente soit réellement optimisée, tant en termes de prix que de sécurité.

Erreur n°1: Confondre forfait fixe et réelle économie

“Pas de commission, juste un forfait fixe”. L’argument semble imparable. L’idée qu’un prix connu à l’avance permet d’éviter les mauvaises surprises est séduisante.

Mais un forfait fixe n’est pas une économie, c’est une commission déguisée. La seule différence? Elle est payée d’avance, sans garantie de résultat.

Dans un modèle traditionnel, l’agent immobilier ne perçoit ses honoraires que si la vente aboutit, ce qui l’incite à travailler activement pour optimiser le prix et conclure la transaction dans les meilleures conditions.

Avec un forfait fixe:

  • Vous payez, que votre bien se vende ou non.
  • Vous payez, que la négociation soit réussie ou non.
  • Vous payez, même si vous devez baisser votre prix pour trouver un acquéreur.

L’absence de commission classique est donc un argument purement sémantique: le coût est bien là, simplement déplacé dans le temps.

Dans une transaction où chaque détail peut influencer le prix final, il est essentiel de choisir un modèle d’accompagnement qui aligne réellement les intérêts du vendeur et de l’agent.

Erreur n°2: Croire que la technologie remplace l’expertise humaine

Les algorithmes et les outils d’analyse immobilière ont considérablement progressé ces dernières années. Ils permettent d’évaluer un bien en croisant des milliers de données, d’analyser les tendances du marché et d’affiner les prix affichés.

Mais ces outils ne sont en aucun cas une exclusivité d’un modèle digital: les agences traditionnelles utilisent exactement les mêmes technologies, tout en y ajoutant un élément clé que la machine ne peut pas reproduire: l’expérience humaine et la connaissance du terrain.

  • Un algorithme peut analyser des chiffres, mais sait-il apprécier l’impact d’un vis-à-vis, d’un quartier en pleine mutation ou de finitions haut de gamme?
  • Un algorithme peut proposer un prix moyen, mais sait-il négocier face à un acheteur qui cherche à tirer les prix vers le bas?
  • Un algorithme peut suivre des tendances générales, mais sait-il ajuster la stratégie de vente en fonction des retours concrets des visites?

La technologie est un outil puissant, mais elle ne remplace ni l’expertise locale, ni la capacité de négociation, ni la gestion des imprévus.

D’autant plus que l’évaluation du bien ne fait pas tout. Une fois le prix défini, il faut vendre. Et c’est ici que l’expérience terrain fait toute la différence.

Erreur n°3: Confondre visibilité et stratégie de vente

L’un des arguments les plus souvent avancés par les modèles digitaux est leur large réseau d’acheteurs et leur capacité à maximiser la visibilité d’un bien.

Mais là encore, la réalité est plus nuancée: toutes les agences publient aujourd’hui leurs annonces sur les mêmes plateformes.


La visibilité n’est donc pas un facteur différenciant: ce qui compte, c’est la manière dont la vente est réellement gérée après la mise en ligne.

Un agent immobilier expérimenté ne se contente pas de diffuser une annonce et d’attendre des appels. Il:

  • Cible directement des acheteurs potentiels en fonction de leur budget et de leurs critères.
  • Qualifie les contacts pour éviter les visites inutiles et accélérer le processus de vente.
  • Gère la négociation et adapte la stratégie en fonction du marché et des retours obtenus.

Avoir des milliers d’acheteurs potentiels en base de données est une chose. S’assurer que chaque visite soit pertinente et aboutisse à une offre solide en est une autre.

Conclusion: Un choix stratégique avant tout

Dans un marché où chaque vente est unique, le choix du bon modèle d’accompagnement est une décision qui doit être prise en connaissance de cause.

La question essentielle est donc la suivante: quel type d’accompagnement souhaitez-vous vraiment?

  • Un service où l’agent est rémunéré avant même d’avoir obtenu un résultat?
  • Un modèle où l’expertise de terrain est remplacée par des analyses automatisées?
  • Ou un engagement total, où l’agent professionnel n’est payé que si la vente réussit et où son intérêt est aligné avec le vôtre?

Vendre un bien immobilier est une décision trop importante pour être confiée à un modèle standardisé. Chaque bien est unique. Chaque vente mérite une stratégie adaptée.

Faire appel à un professionnel expérimenté, engagé et rémunéré au succès, c’est s’assurer que chaque levier est activé pour obtenir le meilleur prix, dans les meilleures conditions.

Grégoire SCHMIDT

Vous souhaitez des conseils professionnels pour vendre votre propriété ?

Nous contacter